Poésies
L’Amour est dans le Sang
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- Publication : mercredi 20 septembre 2017 19:50
- Écrit par Frédéric Grimbert
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Mis en cage comme des insectes de lab’
Retroussées leurs manches où finira le scalp’
La rue meurt sans armes aux détours de tes doigts
Il ne pleure plus de son diaphragme de Roi
Ils ont trouvés l’algorithme et la synthèse
Te souviens-tu de la cage de verre craquant sous la braise ?
Ces théories fumantes derrière leurs miroirs
La caméra braquée sur des larmes
Sur la douleur
Le même refrain exposé à la fac’
Flingués, partis dans un manège électrique
Repris cent fois, mille fois aux abattoirs de l’Afrique
L’accordéon étouffé dans des parois glaciaires
Ils mangent sans faim gavés dans leurs couches
La pyramide ventrale refourguée dans le gîte
J’habite ton désespoir et le rends sublime
La vitesse intrinsèque brûle nos neurones
C’est vertigineux, j’ai ce rôle malgré moi
L’amour est dans nos veines
Ce loup blanc qui t’affame
De l’opium et du thé
Ils te le redonnent mais regardent du mauvais côté
Car ceux qui me voient, moi aussi je les voyais
Tu décortiques sans âme ce pantin mélancolique
Grisé par mon flegme les cartouches sont vides
L’armoire se retourne dans sa gerbe
Poussant, gueulant, ils ont pété l’atome
Il ne reste que la chair qui se meut
Par la diode une anode, la fraction se rebelle
Une dernière décimale quand le soleil se lève
Mais la lune marque le temps de son glaive
Rejetant l’abject que tu fumes au réveil
J’ai épousé tes lèvres de l’enfant que tu élèves vers le Ciel
Attention ! Ils ont mis le plafond trop bas
Quand tu perces le Drapeau c’est ton frère que tu libères
Tu le savais déjà mais il faut le refaire
C’est encore une fois mon tour de misère
Loin de ma folie je les ai protégés vers leurs mères
S’en retournent les tracs, les claps et puis les claques !
C’est toujours la même Histoire :
Un cheval dans la nuit, des obus sur l’Islam
L’Algérie qui s’enfuit, ce père muselé, le mien
Le tien se repère dans la magie des étoiles
De ces rires obliques il fallait que je pardonne
Ces mains tenues, retenues, divulguées dans leur contexte
Honnête reflet de la Conscience
Ce n’est pas un secret si je te le dis
Laisse moi la douleur garde juste la douceur
Quand je te dis que les voyants sont au vert
C’est Macdo, c’est la gare
Ils ont fermés les frontières
Les «qu’en dira t’on » je m’en pète
Pardonne, j’ai glissé, la bouteille est unique
Le PV est pour ma gueule, la cagnotte était vide
J’ai teinté du bout des lèvres cette amie d’une haleine fétide
Le parfum c’était le tien que j’ai prêté à ma Muse
J’ai sali le destin mais pas l’espoir que tu murmures
Способность любить - в крови