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Le dos de leurs mulets ...
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- Catégorie : Poésie
- Publication : 29 juillet 2020
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Allah recherche
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- Catégorie : Graines de malice
- Publication : 29 novembre 2017
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Recherche un essai posé,
Sur le coin de ma table,
Une larme enroulée,
Un âne contre une étable,
Je cherche un tissu osé,
De joyeux ridicules,
Une nappe fanée,
Crève,
un mouchoir sur l'opercule,
Mêlée d'acide et de tendresse
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- Catégorie : Poésie
- Publication : 30 octobre 2017
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Sous l'escalier bocage, il crie un cri sournois,
A la vague en allée, l'étoile qui murmure,
Son fleuve de pénombre, de sel et de parures,
Sur le pallier qu'un jour, hier, amassera,
Elle pousse un cri tremblant, fumant, onde indolente,
Poussant ses craintes asiles, un dehors échafaud,
D'une opprobre glaçante, exilant sous sa peau,
En griffes inviolables,ces lies incandescentes,
Jusqu'à l'aube, à la nuit, passant d'un il à l'elle,
Vers un tu, sans aller, jusqu'au jeu, quel vice !
Serait niché alors, et vers quel supplice,
Etirée, se raccroche, s'étalerait son aile,
Le sentiment éternel
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- Catégorie : Poésie
- Publication : 27 octobre 2017
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Dans l’effroi, tu m’as donné avec ferveur le sentiment inespéré d’être
Un homme-enfant j’ai parcouru les lignes de l’extase jusqu’au chagrin
De la jouissance, j’ai vu l’âme sans fond qui ruisselait comme l’orage
De douceur qui n’appartient qu’à toi, ô femme libre de tes pleurs
Conte musical
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- Catégorie : Contes
- Publication : 23 octobre 2017
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Il était une fois une clarinette, un saxophone et un violoncelle...
La clarinette était charmante, spontanée et parfois incontrôlable, surtout quand elle se mettait à jouer dans son registre aigu avec ce son si perçant. Elle était libre et ne voulait pas s’enfermer dans son orchestre classique à ne jouer que du Mozart ou du Berlioz. Tantôt espiègle tantôt sérieuse, elle se cherchait donc pendant un moment, jusqu’au jour où elle rencontra un violoncelle, instrument beaucoup plus imposant et rassurant. Son timbre à la fois grave et chaud séduisit notre clarinette, qui ne voulut plus jouer qu’avec lui. Les deux instruments contrastaient de par leur apparence et leur taille, mais finalement, leurs timbres respectifs s’accordaient à merveille dans bon nombre de musiques. Mais la clarinette, un peu folle de nature, trouva que son violoncelle restait assez classique, et lui reprocha de ne pas s’aventurer sur des terrains risqués et de ne pas utiliser ses capacités dans d’autres styles, le jazz par exemple. Le violoncelle, assez souple et ouvert, préférait tout de même ses compagnons d’orchestre classiques comme le violon ou la flûte. Alors la clarinette ne dédaigna pas regarder d’autres instruments, et rencontra un jour un saxophone. Il produisait un son incroyablement chaleureux et inquiétant en même temps, pouvant à la fois être séducteur et agressif. Mais il était incontrôlable, passant d’un orchestre à un autre, s’adaptant au jazz, au classique, au funk… il improvisait sans cesse, c’était dans sa nature, et dès qu’un chef d’orchestre tentait de le cadrer et de lui faire jouer ce qui était écrit sur sa partition, il n’y arrivait pas et n’en faisait qu’à sa tête. La clarinette était séduite par cet instrument original et inclassable, elle se rapprocha donc de lui pour jouer avec et s’aventurer dans de nouvelles musiques. Le violoncelle en prit ombrage et rappela au saxophone qu’il était indispensable, lui, à l’orchestre. Sans violoncelle, pas de quintette à cordes et pas d’orchestre symphonique. Le saxophone n’est pas indispensable dans l’orchestre… Mais le saxophone s’en moquait, il ne cherchait pas à être indispensable mais jouait avec tous les instruments qui voulaient de lui à un moment donné, que cela dure ou pas. Il avait toujours réussi à attirer de nombreux instruments assez différents : la flûte, la contrebasse, la harpe, la trompette… Notre clarinette, qui perdit la tête, finit par ne plus savoir ce qu’elle voulait, mais elle se rendit compte que sa place était toujours auprès de son violoncelle, car leurs timbres, bien que différents, étaient merveilleusement complémentaires et ils pouvaient s’accorder aussi bien dans le classique, le romantique ou le moderne. Et même bien d’autres styles… Le saxophone reconnut cette évidence, et comme il avait la même passion pour la musique que son acolyte à cordes, ils devinrent amis et jouèrent même ensembles plusieurs fois.
Tout est bien qui finit… en musique !